Walid Al Wawi développe ses pensées à travers des scripts réalisés comme des esquisses.

En liant l'écriture à la perfo- rmance, ses travaux constituent un ensemble de regards poétiques et politiques sur la condition humaine.

«Après audition des malheurs, la première réaction était de courir et de se cacher, de disparaître. Mais ma crainte n’était pas d’être vu mais plutôt d'avoir la capacité d'interagir et de bouger. Alors, j’ai ressenti le besoin de me retrouver dans des espaces exigus avec une capacité d'action limitée. Je voulais sentir le manque de capacité à faire quelque chose, j’avais besoin d’être excusé d’être un tel infirme, non à cause des autres mais à cause de moi-même. Ceci est personnel. Une sorte de confession et des excuses que toute entité arabe devrait exprimer pour son incapacité auto-acclamée.»